finalement, hier soir, j'ai fini dans un bar avec un verre de gin-tonic et un bouquin de genet qui trainait au fond de mon sac. Quand je suis vraiment down, j'apprécie tout particulièrement l'association déroxat+alcool. Du coup, en rentrant, j'étais un peu défoncé. après avoir évité une patrouille de flics, j'ai un peu tourné en rond avant de rentrer chez moi. une défonce saine, salutaire, utile...
I'm on the edge... à la limite entre deux extrèmes : la vie et la mort, la vie et l'auto-destruction. L'un et l'autre luttent sans cesse. Je suis au milieu tirallé, torturé,fatigué... Quand je bosse pas, no problème, je subis... Je glande, je dors, je me renferme, je régresse. Mais ces jours-ci, je dois assurer professionnellement, donc je me dope.... SOS déroxat mon meilleurs amis dans les mauvaises passes. ca faisait presque deux mois que je n'y avais pas touché. depuis qq jours, je reconnais les premiers signes de dépression : autodepreciation,fausses reconnaissances,hallucinations,anxiété névrotique. cet aprem, j'ai passé presque une heure à chercher ma caisse sous la flotte, alors qu'il aurait suffi que je me calme et que je réfléchisse sereinement. mais, je ne le pouvais pas car trop speed, trop angoissé. Du coup, sitôt rentré, je me précipite sur mon tube de déroxat et hop 2 comprimés d'un coup. et huit heures plus tard, je reconnais déjà les premiers effets bienfaisants : tout commence à briller au tour de moi, je suis plus zen.
Me voilà de retour donc sur la blogosphère après une absence de quelques mois
Ceci n'est pas un test !
